lundi 5 novembre 2007

MESSAGE AUX PARTICIPANT(E)S DE LA REUNION DE LALOUVESC

PAR RAOUL MARC JENNAR :

J’adresse mon plus cordial salut aux participant(e)s à cette réunion à laquelle j’aurais aimé assister. Au moment où vous ouvrirez vos travaux, la journée à Phnom Penh aura cinq heures de plus. De mon bureau à la présidence du Conseil des Ministres du Cambodge, je serai de tout cœur avec vous.

L’initiative de cette réunion s’inscrit dans une démarche indispensable. En effet, l’inclination générale est au consensus mou, à l’acquiescement, à la soumission. Comme rarement jusqu’ici, le discours sur la servitude volontaire d’Etienne de la Boétie conserve toute sa pertinence, même si les formes de l’asservissement comme celles de la servitude ont changé.

C’est pourquoi, plus que jamais, il apparaît nécessaire de poser la question qui est au cœur de notre humanité, de ses modes d’organisation et de fonctionnement et de son rapport avec le milieu dans lequel elle vit : le modèle d’organisation basé sur la toute puissance de l’argent et la logique du profit constitue-t-il l’ordre naturel des choses et représente-t-il notre horizon désormais indépassable ?

Depuis les années 80, nous connaissons une évolution qui tend à ériger la concurrence comme mode opératoire exclusif de toutes les activités humaines et de l’ensemble des rapports sociaux. Cette évolution baptisée « mondialisation » ou encore « mondialisation néolibérale » ou « globalisation » se manifeste par une dérégulation massive négociée par les gouvernements le plus souvent dans le cadre d’institutions internationales comme l’Organisation Mondiale du Commerce ou l’Union européenne et ensuite exécutée par ces mêmes gouvernements.

Des statuts et des normes, établis souvent au terme de luttes politiques et sociales fort âpres, qui tendaient vers plus de justice, plus de solidarité, plus de démocratie aussi, sont considérés comme des « obstacles à la concurrence » et abolis. La puissance publique, censée incarner l’intérêt général, est affaiblie dans ses capacités régulatrices et redistributrices. Elle est mise au service des intérêts particuliers. Elle est désormais cantonnée à des tâches sécuritaires renforcées. Les contre-pouvoirs et les mécanismes de contrôle, indispensables en démocratie, disparaissent les uns après les autres.

La règle du chacun pour soi qui prévaut désormais accroît les inégalités. La course au profit devenue la norme morale dominante remet en cause la cohésion sociale. La logique de la croissance contribue à la destruction de notre cadre de vie. Le système que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, ont progressivement mis en place conduit notre humanité et la planète sur laquelle elle vit vers des lendemains douloureux dont les générations qui viennent vont avoir à supporter les conséquences. Mais qui se soucie de ce que nous allons laisser aux générations qui viennent ?

C’est de toutes ces questions graves, presque toujours délaissées par les médias, que vous devez vous emparer pour proposer l’indispensable alternative. Il y a urgence. Bons travaux.

Je suis sans doute loin. Je le serai ainsi pendant quatre ans. Mais je ne le serai pas tout le temps puisque, finalement, le contrat que j’ai négocié implique une présence physique au Cambodge deux fois par an pour des périodes de trois mois. Je continuerai donc mon travail pédagogique sur l’OMC et sur l’Union européenne dans le cadre de l’URFIG lorsque je ne serai pas au Cambodge.

Raoul Marc JENNAR

Conseiller du Gouvernement du Cambodge

Animateur de l’URFIG (Unité de recherche, de formation et d’information sur la globalisation), France.

mardi 16 octobre 2007

A CEUX QUI NE SE RESIGNENT PAS

Parce que nous souhaitons tous construire un mouvement qui ne ressemble, ni aux partis politiques, ni à ce que nous avons vécu durant la campagne présidentielle, mais qui soit réellement démocratique, commençons tout de suite !

Pour cela, nous vous proposons un forum, un lieu de débat où tout le monde peut s’exprimer afin de participer à la construction de notre mouvement : http://portail.alterdigue.com/

Ce lieu est bien évidemment ouvert à tous, participants à La Louvesc, ou pas

Nous devrions nous retrouver les 27 et 28 octobre à La Louvesc pour :
- écrire un manifeste,
- structurer notre mouvement,
- lui donner un nom

- et un outil de communication entre nous et vers l’extérieur
- parler des assises de l’Alternative Unitaire….

Quelle gageure en 2 jours !

Tout est important, mais sans le manifeste, tout le reste n’a pas de sens. Il nous a donc semblé indispensable de préparer en amont la rédaction de ce manifeste et pour cela nous vous proposons sur le forum une méthodologie de travail.
Vous pourrez nous faire partager vos contributions, ainsi que tous les textes qui vous paraissent utiles à la construction de notre manifeste (Discours d’Evo Morales, article d’André Gorz sur la fin du capitalisme, manifeste d’Attac, du réseau de résistance alternatif, texte de l’Hérault….), vous êtes invités à lire et à débattre sur les textes des autres, car nous n’aurons évidemment pas le temps à La Louvesc de le faire.
C’est à un travail de synthèse de tout ce que nous aurons engrangé auparavant, que nous devrons parvenir. Et à des choix, voir des compromis qui peuvent se discuter dès maintenant.
Il ne s’agit en aucun cas de rédiger des textes définitifs, aboutis, qui auraient vocation à figer notre travail ou à devenir un dogme.
Bien au contraire, nous sommes dans une dynamique, en mouvement constant, qui doit se refléter dans nos modes de travail et nos productions. Toutefois, cette dynamique ne doit pas nous freiner ou nous empêcher de produire. Donc, un manifeste est en cours d’élaboration. Tout le monde peut participer à son écriture. Par la suite, d’autres pourront s’en emparer, l’améliorer, le modifier.

L’ordre du jour ne sera élaboré qu’en fonction de l’avancement de ce travail sur le forum, mais vous pouvez dès maintenant donner votre avis sur les incontournables à traiter durant ces deux jours.

La structure du mouvement sera aussi en débat sur le forum, ainsi que son nom.

La plate-forme, notre outil de communication internet, pourra se créer petit à petit si nous lui donnons du contenu mais, là aussi, cet outil est nécessaire et indispensable. La preuve, il a fallu construire, un lieu volontairement simpliste (voire minimaliste) pour héberger nos débats et permettre à tous de partager l’information très largement éparpillée actuellement entre plusieurs listes de diffusion et plusieurs sites.
Vous trouverez donc un autre forum pour participer à cette construction sur http://portail.alterdigue.com/

A vous, à nous de construire.

Posté par Valérie

lundi 1 octobre 2007

Après Cahors ? la Louvesc, Ardèche

Suite aux rencontres altermondialistes d'Avignon, de Bordeaux, de Cahors, de Minerve, de Vasssivière, de Bax, durant le printemps et l'été… nous invitons tous ceux et celles qui se reconnaissent dans l'appel ci-joint à la rédaction commune de notre manifeste, en vue de la création d'un mouvement altermondialiste internationaliste.

Après Cahors, une rencontre était prévue à Limoges les 6 et 7 octobre, qui ne peut se faire.

Ainsi, nous vous invitons cordialement les 27 et 28 octobre 2007 à la Louvesc, près de Tournon. Ensemble, tournon la page !
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Appel à ceux qui ne se résignent pas


Compétition organisée entre peuples et entre individus, pillage du Sud par le Nord, toute-puissance des multinationales et course aux profits, réformisme antisocial triomphant...

Il y a urgence !

Urgence sociale, écologique, démocratique, urgence humaine tout simplement.

Les maîtres du monde nous mènent tout droit au chaos totalitaire. Nous sommes complices quand nous restons passifs. Nos maîtres nous ont insufflé la peur de l'autre pour nous isoler et pour détruire tout ce que nous leur avions arraché.

Nous ne marchons plus !

Nous contestons nos maîtres partout. Nous faisons chaque jour un pas de côté pour sortir d'une consommation délirante qui encrasse corps et cervelle. Nous rejoignons, animons, créons des réseaux de solidarité. Nous contestons en permanence l'information manipulatrice. Nous utilisons le champ politique comme un moyen parmi d'autres.

Il n'y aura pas de grand soir mais de nombreux petits matins dès aujourd'hui.

Nous sommes nombreux à ne pas nous résigner. Nombreux à être insatisfaits, exaspérés ou révoltés . Nombreux à agir concrètement, en inventant de nouvelles façons de vivre et de travailler, en pratiquant la désobéissance civique et la solidarité.

L'énergie existe, les personnes existent, les réseaux existent.

Laissons les gauches modérée et radicale à leur dérive, leur faillite et leurs apparatchiks médaillés de toutes les défaites.

Regroupons-nous pour être crédibles !

Nous , signataires de l'Appel de Cahors, appelons à la création d'un mouvement politique alter mondialiste. Nous appelons à sortir de nos crispations catégorielles, identitaires ou corporatistes.

Nous appelons à des rencontres pour élaborer ensemble un manifeste fondateur.

Un autre monde est possible. Créons-le maintenant.

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Lieu des rencontres altermondialistes : LA Louvesc, (07520), près de Tournon.

Pour y accéder :
- par la route =

- 97 km de Lyon (par Serrières et Annonay)
- 65 km de St Etienne (par Dunières et St Bonnet)
- 72 km du Puy en Velay ( par Yssingeaux et St Bonnet)
- 59 km de Valence (par Tournon et St Félicien)

- par la SNCF =

- TGV en gare de Lyon Part Dieu vendredi 26/10: départ 17h25
Gare de Tain-L'Hermitage : arrivée 18h18

- Lyon Part Dieu : départ 19h25
Tain-L'Hermitage : arrivée 20h18
Pour les trains venant du Sud, descendre à Valence et prendre le TER
jusqu'à Tain-L'Hermitage ou vérifier que le train s'arrête bien là .

Pour celles et ceux qui viendraient par le train de nuit de l'Ouest
(quimper-Lyon), on assurera la navette avec le minibus loué à cet effet .

La participation est de 5 euros pour la location du centre (200euros) et
d'ouvrer à la construction d'un mouvement altermondialiste politique ; La
Louvesc n'est-il pas un lieu "miraculeux" ?

La restauration est assurée collectivement par un groupe volontaire pour
cette tâche, à prix "alter" ... convivialité comprise !
On est prié d'apporter son couvert et une serviette (écolo) + un produit
typique de sa région (ex : moutarde pour les dijonnais)

L'hébergement est assuré en dortoir (5 euros la nuit) ou en chambre de 4 ou 6 (8 euros la nuit) + 4,20 pour les draps à celles et ceux qui n'auraient pas leur duvet. Nous serons hébergés à "l'Abri du pélerin" où nous disposerons de 3 salles de réfectoire + de la salle de cinéma (250 places).


Si notre nombre dépasse la centaine, le syndicat d'initiative nous propose des Gîtes communaux de 30 places suppl, d'où la nécessité de réserver votre participation ... on doit prévoir l'hébergement de Tous !
Possibilité d'arriver dès le jeudi avec l'équipe de préparation .

Pour la soirée du samedi, on propose une projection sur l'altermondialisme (films : l'Ile aux Fleurs + Un autre monde est possible), suivi d'un débat avec la population.

Le site est à 1080 m d'altitude, donc prévoir une p'tite laine et des
bonnes chaussettes.

Covoiturage possible et navette SNCF, si communication et inscription.

Les inscriptions se font dès aujourd'hui : 5 €
Alternative Diffusion 56
6 bis rue de Kerarden
56860 Séné

Jean Marie Robert
02 97 66 54 93

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En vue des rencontres de la Louvesc, (07, Ardèche), les 27 et 28 octobre 2007 le site portail.alterdigue.com héberge la discussion collective autour de la rédaction de notre manifeste, en vue de la création d’un mouvement altermondialiste internationaliste.

Sur les rencontres de la Louvesc, lire notre article http://www.unisavecbove.org/spip.php ?article3571

Facile d’accès, rapide et bien architecturé, donc bien adapté à la discussion collective, le site alterdigue.com vous attend... là portail.alterdigue.com


Posté par Sousmarinvert

dimanche 16 septembre 2007

Rencontre de Bax du 22 septembre

Un autre monde est en marche

Nous sommes quelques membres de collectifs de Haute-Garonne, à vouloir continuer le chemin que nous avons ouvert ces derniers mois.

Défendant l’idée que la politique, la « chose publique » relève de la participation de toutes et de tous, nous vous invitons le 22 septembre à Bax pour construire une plate-forme qui nous rassemble autour de ces fondamentaux :

[............]

fondamentaux, programme, inscription: http://www.candidatures-unitaires-31.org/Bax.html

Même s'il s'agit plutôt d'une rencontre géographique Midi pyr et proches, sont bien sûr invités tous ceux et celles qui veulent poursuivre le débat.

Cath pour Frédéric Font

mardi 21 août 2007

Proposition de Bamba Geye Lindor

Après Cahors, Minerve, la proximité de Vassivière et Limoges, je propose que le point soit fait par une rencontre PHYSIQUE, avec à son ordre du jour :
« Nos stratégies , nos propositions ,nos publications ,dans le contexte des luttes actuelles et prochaines. »

BGL

Rédigé et mis sur le Net par Pierre Labrot et mis sur le blog par Cath
qui partagent ce point de vue.
Accord de: Lionel Gouesigoux, Christian Denis - sousmarinvert-, Hubert Leray, Richard Cagny, Gérard Delbreil....N'hésitez pas à vous manifester

Cath

lundi 20 août 2007

assises 31 Contribution de frédéric Font

Pour des Rencontres Altermondialistes en Haute Garonne

Contribution personnelle

je vois que la proposition de Rencontres Altermondialistes que nous avons faite avec Michèle pour septembre en Haute Garonne succite réactions et débats. Je suis agréablement surpris de celà en cette période d’été où l’activité politique semblait tourner au ralenti du moins sur les listes de discussion du département 31.

Je profite de ces réactions pour donner également mon opinion personnelle et sans doute lever quelques malentendus sur la démarche à laquelle je m’associe.

Tout d’abord il ne s’agit pas, et beaucoup l’ont compris, de faire une quelconque OPA ( terme d’ailleurs bien inaproprié pour notre projet d’ alternative au capitalisme ) sur quoique ce soit comme il a été dit sur la liste de discussion "Monde en marche discute 31" mais bien de proposer de poursuivre la dynamique citoyenne que nous avons connu en Haute Garonne et aussi dans de nombreuses régions de notre hexagone. Il est vrai que bon nombre d’entre nous souhaitons clarifier nos relations aux parti politiques et aux sensibilités qui ont à l’évidence été un frein à notre dynamique collective interne mais également vis à vis de l’extérieur du mouvement. A mon avis, ce trouble est une des causes du manque de lisibilité de notre projet politique vis à vis de chacun d’entre nous et également des électeur-trice-s et des citoyen-ne-s. C’est également une raison de nos difficultés pour rendre visible la cohérence de notre projet politique à l’ensemble de la population ( pas seulement des média ). Pour moi, nous n’avons pas vocation de créer un parti de plus à gauche et encore moins la gauche de la gauche. C’est pour celà que nous sommes quelques un-e-s et quelques collectifs du département et des régions limitrophes à proposer que les sensibilités et les experts de tous ordre n’occupent pas de place particulière mais plutôt de créer un mouvement politique avec les citoyen-ne-s, pris comme tels, avec l’ ensemble de leur compétence, leur affiliations éventuelles et leurs centres d’intérets etc : Des personnes à part entière qui s’organisent autrement pour organiser autrement la société. Pour celà, une organisation en réseau dont la légitimité reste le collectif citoyen local me parait la plus appropriée à un tel projet politique. Pour démultiplier l’ impact de chaque collectif local dans le champ politique et social, des actions peuvent être coordonnées sur le plan départemental et/ou régional, et/ou national, de manière participative (coordination de référent-e-s locaux ) respectant là l’histoire de chacun des collectifs et des individus qui le composent, ce de manière variable selon l’objectif fixé et poursuivi. Cette forme d’organisation souple qui demande néanmoins rigueur dans l’organisation et le rôle de chacun permet de s’adapter facilement aux opérations qui sont mises en oeuvre . Elle me parait particulièrement opérationnelle pour notre objectif de transformation sociale et notre volonté de faire de la politique autrement.


Lire la suite sur le site unispourunautremonde.org : http://www.unisavecbove.org/spip.php?article3454

G - Contribution des girondins à l'appel et manifeste

Contribution du groupe de libourne à l'appel et manifeste


Résistance Altermondialiste, perpective d'avenir :

2 % de l'humanité détient 50 % du patrimoine mondial!

L'empreinte écologique moyenne par personne est de 2, 9 hectares par personne alors que la surface écologique productive disponible sur nôtre planète n'est que de 2, 2 hectares par personne environ !: pour continuer à vivre comme nous vivons une planète et demie serait nécessaire pour subvenir aux besoins de l'humanité! (en maintenant par ailleurs les 4/5 de la population mondiale dans un état de sous développement et de précarité!

Si nous vivions comme les Américains (modèle de société dominant), il faudrait une planète cinq fois plus grande!

Aujourd'hui notre planète devient une immense friche industrielle ! Démonstration par l'absurde de notre frénésie à vouloir dominer la nature au détriment de nos intérêts et ceux des génération futures! Ce comportement relève d'une grave inconséquence aux répercussions incalculables!

A ceux qui nous parlent de vote utile nous rétorquerons que notre candidature va au delà d'un simple programme et de ses propositions: il porte aussi et surtout l'espoir d'un changement qui dépasse les élections!

Militer et agir pour notre programme c'est dire:

OUI aux droits des êtres humains!

OUI à la solidarité entre les 6, 5 milliards d'habitants de nôtre planète!

OUI aux droits de la nature!

OUI à la justice sociale et économique!

OUI à la raison!

OUI à une Europe plus sociale et non marchande!

OUI à l'existence d'une ONU renouvelée!

OUI à une reconsidération des rapports Nord-Sud!

OUI à la tolérance!

OUI à la différence qui nous enrichit!

OUI à une taxe Tobin d'aide au citoyens!

OUI à l'interdiction des paradis fiscaux!

NON aux êtres économiques!

NON à la pauvreté!

NON à l'individualisme!

NON à la pensée unique!

NON au productivisme!

NON aux privatisations permanentes!

NON au mépris!

NON à l'arrogance!

NON au broyage économique de l'humain et de la planète!

NON à la mort, chaque jour, de 30000 enfants pauvres!

NON au militarisme!

NON aux intégrismes!

Militer et agir pour nos idées est donc un acte de résistance à la mondialisation et à l'ultralibéralisme qui s'inscrit dans la continuité des luttes contre le 'poker du mal' (Banque mondiale, FMI, OCDE, OMC) qui maintient 98 % de l'humanité dans la misère pour le seul profit d'une minorité de prédateurs socio-écologiques avides de domination et au détriment, comme toujours d'inconscientes victimes de cette société consumériste! L'Empire du mal et ses séides obscurantistes nous ont déclaré la guerre, il n'est plus que temps de réagir!

UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE ! CONSTRUISONS LE !

UN AUTRE MONDE EST EN MARCHE ! PORTONS LE !

Pour le manifeste et l'appel de Cahors, les électrons libres du Libournais.

Conférence Raoul Marc Jennar

La video brut de décoffrage - cyber-journalistes.org



@ la prochaine.

@gb

B - Appel SMV version 3

B - Appel Sousmarinvert version 3

Appel de Cahors

Altermondialistes, résistants, écologistes, autogestionnaires, féministes, libertaires, objecteurs de croissance, rebelles et créatifs, de tous les horizons, nous nous sommes rencontrés lors d’une campagne électorale qui aurait du changer l’histoire. Nous avions choisi notre candidat comme un outil collectif : José Bové. Mais, faute d’avoir pesé sur l’organisation de notre campagne citoyenne, nous n’avons pas su empêcher sa prise en mains par des logiques politiciennes, qui a produit un résultat décevant. Mais, autant que celui de notre candidat, de son équipe rapprochée, c’est de notre échec collectif qu’il s’agit. Le bilan tiré, c’est au présent et à l’avenir qu’il convient de s’intéresser :

Pour les humains, comme pour le capitalisme : Le monde est fini, il n’y a plus de nouvel espace à découvrir et donc à ravager, à ruiner. Ne restent que trois ultimes champs d’expansion : la brevetabilité du vivant, la reproduction végétale, animale et humaine (ogm, nanotechnologies), la dépollution de la planète et, in fine, la tentative de contrôle du dérèglement climatique.

Nous voulons la démocratie directe : La démocratie délégataire nous conduit généralement à choisir, qui, parmi nos maîtres, serait le plus apte à manier, soit la carotte, soit le bâton : Il ne nous reste qu’à expérimenter, dès maintenant, au sein de notre mouvement, la démocratie directe, en exigeant le respect des minorités, le contrôle permanent des élus lors de leur mandat unique. Rebelles et créatifs, ancrés dans le mouvement social, nous expérimentons cet « autre monde en marche ». Nous réinventons l’autogestion, le « faire » dans le domaine économique et social, pour mieux vivre ensemble.

Au vu de l’urgence climatique, nous ne pouvons plus nous contenter de changer nos modes de vie, même s’il s’agit pour nous d’un préalable indispensable : Nous nous devons de le faire savoir au plus grand nombre, d’agir ensemble, par la création d’un mouvement altermondialiste, seul capable de fédérer ces énergies nouvelles.

C’est pourquoi nous appelons à la constitution d’une nouvelle internationale, à resserrer les liens entre tous les « alters », tous les dépossédés de la planète, afin de mutualiser les nouvelles pistes à explorer. Les peuples du Sud ont un besoin urgent de relais politique au Nord. Ici, nous devons réapprendre auprès d’eux la solidarité, un mode de vie plus frugal : aller ensemble vers une autre croissance, qui passera forcément par une décroissance au Nord.

Nous vivons déjà dans un monde digne de Big Brother : Pour s’assurer du contrôle des peuples, le gouvernement mondial aux ordres de l’Organisation Mondiale du Commerce dirige désormais l’essentiel des médias et surveille les médias alternatifs. Les peuples se révoltent avec violence ? Celle-ci, largement médiatisée, sert de prétexte à accroitre le niveau de contrôle (lois liberticides, arrestations arbitraires, caméras de surveillance). Bracelets et puces électroniques seront-ils bientôt imposés aux « déviants » ? Nous n’accepterons jamais ce modèle de société. Pour autant, nous refusons l’usage de toute violence, qui justifie toujours la répression.

C’est dans cette perspective, au milieu de ce champ de ruines, que des altermondialistes se rencontrent, cet été 2007, en de nombreux lieux. Pour notre part, le bilan tiré, nous avons décidé de lancer cet appel afin de réunir, dès maintenant, les forces vives qui rédigeront, ensemble, le manifeste du mouvement altermondialiste international.

Après Cahors, le 04 aout 2007.

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Modif tenant compte des observations de Daniel Berneron, AG Bastide, Jean Marie Robert.

D - Appel court initial smv revu par Franck Mérat

D - Appel court initial sousmarinvert revu par Franck Mérat

Bonjour Christian,

J'ai enfin lu en détail tes propositions d'appel et de manifeste.

Dans la 2e version (rallongée) de l'Appel de Cahors, je ne m'y retrouve
pas. Tu as voulu y intégrer des points principaux de ton manifeste et
ça aboutit à un Big Mac confus et péremptoire (!!!). Un appel doit
rester simple.

Par contre, je trouve que l'équilibre que tu avais trouvé entre l'appel
vif et le manifeste musclé et bien rythmé (ton courrier de début Août)
est bien plus stimulant, clair et ouvert sur ce que nous pouvons
construire et comment - dans la situation actuelle où nombre d'entre
nous doutent, cherchent des boués ou ont simplement besoin de reprendre
en main leur vie après tous ces mois.

Du coup, c'est cet ensemble Appel/Manifeste que j'ai corrigé - pour des
questions de détail ou d'ortho ou de typo - et dont le fond et
l'articulation me conviennent parfaitement.


Proposition de sousmarinvert pour le manifeste.


Altermondialistes, rebelles, écologistes, autogestionnaires, féministes, libertaires, objecteurs de croissance, rebelles et créatifs,, de toutes les tribus, de tous horizons, nous nous sommes rencontrés lors d’une campagne électorale qui aurait du changer l’histoire. Nous avions choisi notre candidat comme un outil collectif: José Bové. Mais faute d’avoir pesé sur l’organisation de notre campagne citoyenne, nous n’avons pas su empêcher sa prise en mains par un quarteron de « spécialistes », médaillés de toutes les défaites politiques et sociales, ce qui a produit un résultat à la mesure de leurs capacités.

Mais, autant que celui de notre candidat, de son équipe rapprochée, c’est de notre échec collectif qu’il s’agit. La jonction historique entre les résistants altermondialistes, qui croient que la politique doit changer le monde et les dizaines de milliers de signataires individuels, ces créatifs culturels qui pensent qu’on doit se changer soi-même avant de changer le monde s’est toutefois esquissée, à la base et s’est heureusement réalisée à l’heure des bilans.

Pour le capitalisme comme pour nous : le monde est fini, il n’y a plus de nouvel espace à découvrir et donc à ravager, à ruiner. Ne lui ne reste que trois ultimes champs d’expansion : la brevetabilité du vivant, de la reproduction humaine (ogm, nanotechnologies), la dépollution de la planète et in fine, la tentative de contrôle des aléas climatiques.

C'est dans cette perspective, au milieu de ce champ de ruines, que des altermondialistes se rencontrent, cet été 2007, en de nombreux lieux. Pour notre part, le bilan tiré, nous avons décidé de rédiger ensemble le manifeste du mouvement altermondialiste internationaliste.

C - Diverses modifs sur une partie du texte

A propos de la violence El Sinsé a écrit : Perso, je bloque un peu là :

" Pour autant, nous refusons l’usage de toute violence, qui justifie toujours la répression. "

J'ajouterais :
" ... l'usage de toutes violences physiques provocatrices ... "

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de Jean Masson une reformulation plus consensuelle ?

Nous vivons déjà dans un monde digne de Big Brother : Pour s’assurer du contrôle des peuples, le PPA* dirige désormais l’essentiel des médias, surveille les médias alternatifs, nos déplacements sur Internet. Face à la violence de l'oppression, les peuples, comme ils l'ont toujours fait, se révoltent avec violence ? La révolte qualifiée de terrorisme est Celle-ci largement médiatisée, cette stigmatisation sert de prétexte à la guerre permanente et à accroitre le niveau de contrôle (lois liberticides, arrestations arbitraires, caméras de surveillance). Bracelets et puces électroniques seront-ils bientôt imposés aux « déviants » ? Nous n’accepterons jamais ce modèle de société. Pour autant, nous refusons l’usage de toute violence, qui justifie toujours la répression.


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Y - Contribution pour le manifeste d'Odile de Puthod

Contribution à l’élaboration du manifeste

Nous voulons une démocratie fondatrice où le peuple soit souverain. Pas de représentant mais des délégués tournants contrôlés. Une république bannissant tout pouvoir personnel, ou de groupe, défendant leurs intérêts propres au détriment du bien commun. Ce bien commun inclue l’environnement, les ressources naturelles et nos corps. Nous voulons que cette démocratie régisse à la fois la production et l’éducation. Nous supprimons la propriété privée des moyens de production, non pas pour les confier à des bureaucrates ou a des technocrates, mais aux travailleurs (euses) et aux usagers/consommateurs, unis collégialement, pour décider ensemble quels produits, leurs quantités et quels services sont nécessaires.

Les écarts de salaires seront réduits pour tendre vers une totale égalité. Nous instaurerons un revenu décent par habitant. (Il faut encore beaucoup réfléchir sur cette question) Nous réviserons les droits de succession, pour supprimer petit à petit le pouvoir des héritiers, et aller vers une propriété d’usage plutôt qu’une propriété privée (l’idée de « propriété d’usage doit être approfondie). L’immobilisation nécessaire aux investissements appartient à la collectivité et non pas à des personnes physiques.

Chacun, chacune aura les mêmes droits et les mêmes obligations particulièrement dans la répartition des taches de maintenance et d’entretien, ceci pour éviter la reconduction du système de classes. (Aucune raison pour que l’un soit contraint de ramasser les déchets de l’autre). Nous remplacerons la culture de masse par la créativité populaire au moyen d’ateliers ouverts à tous. Nous encouragerons toutes formes d’échange autre que commercial. Et refuserons la marchandisation de tout. Nous encouragerons la recherche fondamentale dans tous les domaines et nous la diffuserons largement et nous supprimons le principe des brevets. Nous assurerons la sécurité par des moyens d’éducation permanente et de prévention.

Les moyens coercitifs devant être l’exception dans des lieux fermés dont nous assurerons qu’ils soient propres et confortables et que les « enfermés » n’y subissent aucune humiliation. Nous voulons une solidarité joyeuse et pleinement participative loin de toutes formes d’assistanat, tenant compte des besoins des générations et exercées depuis la petite enfance. Nous devons élargir notre démocratie pour aller au delà des frontières, qui ont toutes été définies par des guerres et intégrer les différences culturelles et admettre des populations se regroupent par affinité de cultures.

Toute l’organisation mondiale est à recréer dans la transparence et d’une façon démocratique afin de ne pas la laisser aux seules mains des commerçants, assistés par des militaires. Les échanges mondiaux devront être contrôlés de façon à ce qu’une partie de la population ne puisse en spolié une autre et que les richesses soient équitablement réparties.

odile de puthod

E - appel revu pas JL Pasquinet

Appel de Cahors

Altermondialistes, résistants, écologistes, autogestionnaires, féministes, libertaires, objecteurs de croissance, rebelles et créatifs, de tous les horizons, nous nous sommes rencontrés lors d’une campagne électorale qui aurait du changer l’histoire. Nous avions choisi notre candidat comme un outil collectif : José Bové. Mais, faute d’avoir pesé sur l’organisation de« notre campagne », nous n’avons pas su empêcher sa prise en mains par un quarteron de « spécialistes », médaillés de toutes les défaites politiques et sociales, qui a produit un résultat visiblement à la mesure de leurs capacités. Mais, autant que celui de notre candidat, de son équipe rapprochée, c’est de notre échec collectif qu’il s’agit, ce que nous savions déjà nous avons pu le constater de visu la gauche et l’écologie politique sont morts….. Le bilan tiré, c’est au présent et à l’avenir qu’il convient de s’intéresser :

Pour les humains, mais pas pour le capitalisme : Le monde est fini, il n’y a plus de nouvel espace à découvrir et donc à ravager, à ruiner. Cependant le capitalisme continue comme si le monde n’était pas fini, ou même mieux il met en avant la survenue possible d’accidents, la gestion des pollutions pour faire un business et assurer son pouvoir éternellement, citons : la brevetabilité du vivant, la reproduction végétale, animale et humaine (ogm, nanotechnologies), la dépollution de la planète et in fine, la tentative de contrôle du dérèglement climatique.

[comme je l’ai écrit dans le texte ci-joint, ce que tu appelles « le capitalisme » recherche maintenant le pouvoir éternel en créant une situation pré-accidentelle, pour imposer un pouvoir fort en cas d’accident, l’idéologie du risque, la possibilité de l’accident et donc la nécessité d’un monde de plus en plus artificiel, on peut donc dire que ce système développe des techniques de la destruction après avoir développé des techniques de la séparation (image, voiture notamment).]

Donc le monde est fini, et justement ce système peut espérer vivre de cette « finitude » au sens le plus macabre du terme…..donc cette finitude lui donne l’espoir de l’éternité.

Notre paradigme est la démocratie directe [ pour moi c’est d’abord la survie, mais bon il ne faut pas désespérer Billancourt] : La démocratie délégataire nous conduit généralement à choisir, qui, parmi nos maitres, serait le plus apte à manier, soit la carotte, soit le bâton : Il ne nous reste qu’à expérimenter, dès maintenant, au sein de notre mouvement, la démocratie directe, en imposant le respect des minorités, le contrôle permanent des élus lors de leur mandat unique. Rebelles et créatifs, ancrés dans le mouvement social, nous expérimentons cet « autre monde en marche ». Nous réinventons l’autogestion, le « faire » dans le domaine économique et social et le « vivre ensemble ». Et pour que cette démocratie directe puisse être mise en œuvre dans la société nous nous battons pour l’arrêt des produits les plus dangereux qui nécessiterait le maintien d’un Etat fort.

[J’aime l’anarchie, ou plutôt ce qu’on appelait le « conseillisme » dans ma jeunesse, le problème c’est qu’avec l’accumulation de déchets nucléaires (et l’accident possible voir celui de Kitchim en 1957 « catastrophe dans l’Oural » de Jaurès Medvedev) et après un accident nucléaire, l’Etat, le mensonge et le sacrifice deviennent nécessaires pour assurer la survie d’un maximum de population, il s’agit de trois « valeurs » s’opposant aux valeurs de l’anarchie.

Bon moi s’il y avait un vaste mouvement anarchiste je l’accompagnerai ça ne me dérangerait pas, problème ne vaudrait-il pas mieux d’abord assurer notre survie ? Donc mettre en œuvre ce que tu dis mais rappeler la triste réalité crée par le système capitaliste : la fin de la liberté de choisir l’anarchie.]

Au vu de l’urgence climatique,(pas seulement, tu oublies le nucléaire, les pesticides et les OGM –entre autres- : je dirais plutôt au vu des urgences, devant les catastrophes annoncées) nous ne pouvons plus nous contenter de changer nos modes de vie, même s’il s’agit pour nous d’un préalable indispensable : Nous nous devons de le faire savoir au plus grand nombre, d’agir ensemble, par la création d’un mouvement altermondialiste, seul capable de fédérer ces énergies nouvelles :

C’est pourquoi nous appelons à la constitution d’une nouvelle internationale, à resserrer les liens entre tous les « alters », tous les dépossédés de la planète, afin de mutualiser les nouvelles pistes à explorer. Les peuples du Sud ont un besoin urgent de relais politique au Nord. Ici, nous devons réapprendre auprès d’eux la solidarité, un mode de vie plus frugal : aller ensemble vers un autre mode de développement c'est-à-dire une autre façon de produre et de consommer. [une autre croissance, qui passera forcément par une décroissance au Nord.] à supprimer.

(Attention la décroissance c’est d’abord une critique de notre mode de développement (cad de notre façon de produire et de consommer), donc pas quantitatif, mais d’abord qualitatif même si ça entrainera ce que tu dis, mais n’oublie pas que le Tiers-Monde est en train de se développer chez nous…. Je dirais donc : « aller ensemble vers une remise en cause de notre mode de développement, c'est-à-dire de nos façons de produire et de consommer (c’est valable aussi bien au nord qu’au sud qui essaye de rejoindre le nord ou qui essaye d’importer notre mode de développement).

Par ailleurs, j’ai bien aimé les réflexions de Raoul-Marc Jennar sur les 4 internationales qui nous ont précédées, elles n’ont jamais pu assurer le pouvoir du »penser global agir local » au contraire on a eu le pouvoir du »penser local » –L’URSS- sur le « penser global » (au moins pour ce qui est de la 3ème internationale), donc internationale oui mais il faut préciser : pour lutter contre le pouvoir de l’OMC sur les nations (du global sur le local), grâce à un pouvoir du »penser global »(ou de la vision dialectique) garantissant le respect des « local ». Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire….

Nous vivons déjà dans un monde digne de Big Brother : Pour s’assurer du contrôle des peuples, (le capitalisme a favorisé le développement de techniques de la séparation : TV, image, voitures, et maintenant des techniques de la destruction : nucléaire notamment, ce qu’on pourrait appeler une « contre-révolution technique », voir le schéma dans la thèse 51 du texte ci-joint) par exemple, le PPA* dirige désormais l’essentiel des médias, surveille les médias alternatifs, nos déplacements sur Internet. Les peuples se révoltent avec violence ? Celle-ci, largement médiatisée, sert de prétexte à accroitre le niveau de contrôle (lois liberticides, arrestations arbitraires, caméras de surveillance). Bracelets et puces électroniques seront-ils bientôt imposés aux « déviants » ? Nous n’accepterons jamais ce modèle de société. Pour autant, nous refusons autant que faire se peut l’usage de [toute ] (meme les arrachages des faucheurs volontaires ? comparer les « violences » du FNSEA depuis 40 ans, la tolérance dont elle a été l’objet et les quelques actes anodins de la confédération paysanne et la violence de la répression dont elle est l’objet) violence, qui [ne] justifie [pas]toujours la répression. (voir l’histoire des violences de la FNSEA depuis 40 ans qui sont toujours restées impunies et qui a pu assurer le pouvoir du productivisme en France), puisque la justice est à deux faces, clémente par exemple à l’égard des dégats incommensurables commis par le FNSEA depuis 50 ans et impitoyable à l’égard des « égratignures » commises par la confédération paysanne et les « faucheurs volontaires ».

C’est dans cette perspective, au milieu de ce champ de ruines, que des altermondialistes se rencontrent, cet été 2007, en de nombreux lieux. Pour notre part, le bilan tiré, nous avons décidé de rédiger cet appel afin de réunir, dès maintenant, les forces vives qui rédigeront, ensemble, le manifeste du mouvement altermondialiste international.

Après Cahors, le 04 aout 2007.

PPA* : Parti de la Presse et de l’Argent.

Parti de la Paresse (car la Presse a failli dans son rôle d’intermédiaire critique à l’égard de ce monde) et de l’Argent. Mais c’est une blague.

F- proposition initiale smv appel + manifeste

Proposition de sousmarinvert pour le manifeste.

Altermondialistes, écologistes, autogestionnaires, féministes, libertaires, de tous horizons, rebelles et créatifs, nous nous sommes rencontrés lors d’une campagne électorale qui aurait du changer l’histoire. Nous avions choisi notre candidat comme un outil collectif: José Bové. Mais faute d’avoir pesé sur l’organisation de« notre campagne », nous n’avons pas su empêcher sa prise en mains par un quarteron de « spécialistes », médaillés de toutes les défaites politiques et sociales, qui a produit un résultat à la mesure de leurs capacités.

Mais, autant que celui de notre candidat, de son équipe rapprochée, c’est de notre échec collectif qu’il s’agit. La jonction historique entre les résistants altermondialistes, qui croient que la politique doit changer le monde et les dizaines de milliers de signataires individuels, ces créatifs culturels qui pensent qu’on doit se changer soi-même avant de changer le monde s’est toutefois esquissée, à la base et s’est heureusement réalisée à l’heure des bilans.

Pour le capitalisme comme pour nous : Le monde est fini, il n’y a plus de nouvel espace à découvrir et donc à ravager, à ruiner. Ne lui ne restent que trois ultimes champs d’expansion : la brevetabilité du vivant, de la reproduction humaine (ogm, nanotechnologies), la dépollution de la planète et in fine, la tentative de contrôle des aléas climatiques.

C'est dans cette perspective, au milieu de ce champ de ruines, que des altermondialistes se rencontrent, cet été 2007, en de nombreux lieux. Pour notre part, le bilan tiré, nous avons décidé de rédiger ensemble le manifeste du mouvement altermondialiste international.

Cahors, le xxxxxx

Manifeste du Mouvement Atermondialiste Internationaliste (MAI) ou appel de Cahors. Depuis le premier forum social mondial de Porto Alegre, l’altermondialisme hante les maitres du monde : En effet, la création d’une nouvelle internationale, pacifiste, créative et multicolore, les faisait trembler. Tous leurs fidèles serviteurs sont unis au sein du PPA (Parti de la Presse et de l’Argent) pour traquer ce spectre : Bush, L’OMC et la commission de Bruxelles, TF1, France Inter, les sociaux libéraux au nord, leurs pantins sanglants au sud.

Il en résulte déjà de nombreux enseignements :

Déjà l’altermondialisme est reconnu comme une puissante menace par les « maitres du monde ».

Si le libéralisme est bien la démence sénile du capitalisme : c’est donc bien le capitalisme qu’il faut abattre et non simplement repeindre, fusse en rouge et vert. Il est grand temps que le monde connaisse ses buts ultimes : marchandiser tous les biens de l’humanité, en s’accaparant, par la loi et/ou la force : la terre, l’eau, l’air pur. Notre devenir est fragile, les dégâts et pollutions infligés à notre planète seront bientôt irrémédiables, le climat est déjà bien plus déréglé qu’avoué, la fertilité humaine devient hypothétique, des nombreuses espèces animales et végétales disparaissent sous nos yeux. Le capitalisme nous revendra bien vite et très cher jusqu’à nos gènes, trafiqués et brevetés. On a longtemps cru, naïvement, que les capitalistes nous vendraient la corde pour les pendre. Erreur : Ils sont en train de nous vendre la corde à laquelle ils rêvent de nous voir pendus.

Notre but est de nous réapproprier notre bien commun, l’humanité. Nos moyens sont simples et clairement annoncés : agir local, penser global, action collective et non violente, reprise en main individuelle et collective de nos vies, de notre santé, de notre corps, démocratie directe, par la mise en réseaux de tous les rebelles et créatifs, sur toute la surface de notre planète. Nous réapproprier le monde, c’est réinvestir l’économie, retisser les liens sociaux, repenser les services collectifs, les échanges. Il s’agit d’une priorité absolue : en constituant collectivement les marges de manœuvre financières indispensables à notre indépendance, nous privons aussi nos maîtres de leur principal carburant : le profit.

Nous opposons à l’argent spéculatif et cher payé pour les pauvres : les échanges, les monnaies sociales, locales et fondantes.

« Partout se posera la même redoutable question, celle qui hante le monde depuis deux siècles : comment faire travailler les pauvres, là où l’illusion a déçu, et là où la force où la force s’est défaite ». (Guy Debord).

Nous opposons au salaire ou à un piteux revenu minimum un droit d’existence inaliénable, de la naissance à la fin de vie, nous opposons au travail-servitude la libre participation aux activités collectives. Car la propriété privée a dépossédé tous les humains de leurs premières libertés : celle de circuler partout, de gouter le fruit d’un arbre, se baigner dans une rivière.

La guerre sociale mondiale a bel et bien déjà commencé, par une contre offensive spectaculaire : l’instrumentalisation du terrorisme, le 11 septembre 2001. Au-delà d’une prétendue guerre des civilisations, c’est bien de la guerre aux pauvres dont il s’agit. Faute d’en avoir pris l’initiative, les peuples doivent la subir, impréparés, alors que leurs dirigeants en nient encore l’évidence. De tous temps, les oligarchies ont procédé ainsi : justifier, faire accepter aux 80 % de dépossédés, en les divisant, l’existence de 20 % de possédants, Dans sa démence sénile en phase terminale, le capitalisme rêve de concentrer encore plus pouvoir et richesse, dans des proportions jamais osées : Bientôt, moins de 3 % de la population mondiale tiendra en main plus de 97 % des richesses du monde.

Nous souhaitons abolir la propriété privée, la remplacer par le droit d’usage, abolir la propriété intellectuelle, remplacée par le droit moral.

L’histoire du monde se résume, jusqu’à aujourd’hui, à la longue et fastidieuse chronique de nos servitudes. Cette lutte des classes, que nos maitres « modernes » aimeraient tant nous faire oublier s’est mondialisée radicalement, nous devons nous y adapter, en mondialisant les alternatives.

Dans sa quête névrotique de suraccumulation, le capitalisme vole, pille, exploite, jusqu’à crever la couche d’ozone, transformer en désert de rieuses forêts ici, épuiser des sols fertiles ailleurs, générer des guerres, et partout, rendre l’eau imbuvable. Ogres insatiables, au nom du marché et de la concurrence, des monopoles mondiaux s’entre-dévorent, en une concentration telle que même les planificateurs dits marxistes n’en ont jamais rêvé. Ne restera-t-il bientôt pour nous rançonner que la générale des services, dépeinte par Georges Orwell ?

Nous opposons à ces dinosaures l’avenir, notre propre paradigme, le bien commun, le respect de l’environnement, l’usage conscient et réfléchi en commun des ressources sur toute la planète, et le respect absolu du droit des générations futures.

La fin du siècle dernier nous a heureusement débarrassés du totalitarisme collectiviste, le début de siècle devra nous débarrasser du totalitarisme de l’individualisme, érigé en liberté par les puissants pour asservir les faibles. Aujourd’hui, il convient de neutraliser cette classe de possédants, extrêmement nuisible pour la planète, fermement, mais sans violence, en lui confisquant collectivement ses deux piliers : la propriété et l’argent.

Refus de toute violence qui justifie la répression : Pour s’assurer du contrôle des peuples, le PPA dirige désormais l’essentiel des médias, restreint et surveille nos déplacements sur Internet et les médias alternatifs,. Les peuples se révoltent avec violence ? Celle-ci, largement médiatisée, sert de prétexte à accroitre le niveau de contrôle (lois liberticides, arrestations arbitraires, caméras de surveillance). Bracelets et puces électroniques seront bientôt imposés aux « déviants ».

De tous temps, au fil d’une guerre quasi ininterrompue, les hommes et des femmes libres ont essayé de se défaire de leurs laisses. Mais trop souvent, ils et elles ont confié à des dirigeants, des élites, des libérateurs, le soin de les libérer : Ils se sont retrouvés promptement dotés d’une nouvelle laisse, ornée de motifs à la mode… Mais, déblayons le terrain, soyons conscients de nos priorités : nos gentils « organisateurs » quelque soit leur idéologie, nous enseignent que demain, on rasera gratis, oubliant au passage que Marx, déjà, disait que« l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Nous n’envisageons aucune révolution sanglante, aucune pendaison de capitaliste ou de bureaucrate, mais simplement de nous libérer, y compris et en premier lieu de la tutelle de nos dirigeants autoproclamés.

Sans illusions, nous savons que si les luttes catégorielles et sporadiques ont pu, parfois, arracher à nos maitres un espace nouveau de liberté, celui-ci a toujours été récupéré, d’une manière où d’une autre, pour moderniser les rapports de production et nous laisser, in fine, que la liberté de consommer un peu plus, y compris en concédant un peu de congés.

De fait, la démocratie délégataire nous conduit généralement à choisir, qui, parmi nos maitres, serait le plus apte à manier, soit la carotte, soit le bâton. Dans cette période, utilisant un étrange attentat de manière spectaculaire, les maîtres du monde récupèrent patiemment, une à une toutes les miettes précédemment concédées, instituant progressivement une nouvelle dictature économique et médiatique : le techno fascisme.

Nous opposons à ce sombre avenir la démocratie directe. Nous l’expérimentons, dès maintenant, au sein de notre mouvement, en imposant le respect de tous et toutes, des minorités, le contrôle permanent des élus lors de leur mandat unique, et la révocation possible du mandat par les électeurs, comme prévu dans la constitution de 1793.

Nous sommes entrés dans la dernière phase de cette guerre sociale et, rarement dans notre histoire, les chances de victoire n’ont été plus sérieuses. Les peuples, de mieux en mieux informés, ne s’en laissent plus compter. Dans sa quête frénétique de profits, le capitalisme fini par faire exploser le dernier grand mythe qui le protégeait de la révolution, le mythe d’une classe moyenne. La disparition de celle-ci est proche et le monde apparaitra dans toute sa nudité : cruellement inégalitaire. Abandonnés en rase campagne, les valets cesseront de croire que leur destin est lié à celui de leurs maîtres. Car, si les riches ont besoin de pauvres, les pauvres, pour ne plus l’être, doivent apprendre à se passer des riches, en commençant par arrêter de les nourrir et les servir.

Nous opposons, par nos pratiques, nos valeurs, qui fondent notre action et notre mouvement, en plaçant l’individu, sa santé et son environnement au centre de notre combat collectif.

Concernant le fonctionnement de notre mouvement, précisé par un règlement intérieur qui fixera les bases de la démocratie directe, il prévaudra sur toute autre considération. Car l’autogestion doit se préparer, s’organiser, se structurer, afin de nous préserver des dérives égotiques ou des prises de pouvoir. Le débat doit être permanent, nous en avons les moyens avec Internet, afin de répondre rapidement, sur le terrain social, écologique ou politique, à toute urgence. Le temps du « fais ce que je dis, mais ne pas fais ce que je fais » est fini. Nos « alters » pratiques doivent être authentiques, claires et compréhensibles par tous. Nous nous investirons sur les terrains de toutes les pratiques alternatives à cette surconsommation désastreuse : Nous serons d’autant plus fondés et crédibles à résister d’une main, que nous aurons créé de l’autre. Nous voulons ré enchanter le monde ! Cette révolution souterraine est déjà en cours. Nous allons l’amplifier, en créant partout où nous le pourrons de nouvelles structures collectives : associations, des groupements d’achat bio, fermes collectives autogérées, amap*, Cigales*, éco-hameaux, scop*… « Cet autre monde en marche » sera visible de partout : Nos actions en étant nos plus belles démonstrations.

De l’air, expérimentons ! Oublions les vielles idéologies nées avec l’industrie et le productivisme ! Il y eut l’époque de la pratique de l’idéologie, il nous faut passer à l’idéologie de la pratique. Il n’y aura jamais une seule alternative aux pratiques imbéciles du capitalisme, mais de nombreux mondes possibles : seule l’expérimentation permettra d’en faire un tri efficace et pertinent.

Nous appelons à la constitution d’une nouvelle internationale, mouvement resserrant les liens entre tous les « alters », tous les dépossédés de la planète, afin de mutualiser nos pratiques, les nouvelles pistes à explorer. Les peuples du sud ont un besoin urgent de relais politique au nord, nous devons réapprendre auprès d’eux la solidarité et un mode de vie plus frugal. Enfin, nous avons tous un besoin urgent de mieux nous connaitre, afin de relocaliser nos économies, sans trop de dommages pour l’ensemble des peuples. Notre mouvement, c’est la révolution permanente : C’est pourquoi nous jetons les bases, dès ce jour, de la création, fin septembre 2007, du Mouvement Altermondialiste Internationaliste.

Nous bâtissons le laboratoire d’expérimentations de cet « autre monde en marche » rebelle et créatif. Nous ne nous situons pas que sur le terrain politique, nous nous recentrons sur l’action, en réinventant l’autogestion, le vivre ensemble. Ce faisant, nous allons restaurer la politique, au sens noble du terme. Nous participerons aux futures échéances, non pas pour prendre le pouvoir, mais en tant que contre pouvoir, sans illusions sur le fonctionnement actuel de la démocratie délégataire. Nous entendons, par l’exemple de nos pratiques, promouvoir ainsi notre paradigme, la démocratie directe.

Notes :

Amap* :Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne http://alliancepec.free.fr/Webamap/

Cigales* :Club d’Investisseurs pour la gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire http://www.cigales.asso.fr/

Scop* :Société coopérative de production http://www.scop.coop/P193_FR.htm

A - appel : proposition A Frédéric Font - Toulouse

Nous citoyen-ne-s, réuni-e-s lors des deux campagnes électorales que nous venons de mener, nous souhaitons poursuivre notre dynamique pour construire tous ensemble Un Autre Monde, ici et maintenant !

Lors des Présidentielles, nous avions choisi José Bové, syndicaliste paysan altermondialiste, comme candidat porte parole pour mener l'insurrection électorale et proposer ainsi une alternative citoyenne à cette société élitiste que nous sommes de plus en plus nombreux à subir. Malgré l'engagement de chacun et une campagne enthousiaste, nous n'avons pas su enrayer les logiques politiciennes et partisanes qui nous ont conduit à un résultat électoral décevant. Le bilan tiré, nous voulons maintenant aborder l'avenir déterminé-e-s, pour ensemble faire face aux enjeux de notre siècle.

Au vu de l’urgence climatique et sociale, nous ne pouvons plus nous contenter seulement de changer nos modes de vie. Nous devons agir, le faire savoir et ensemble poser les bases d'un autre monde solidaire, écologique et contre toute forme de discrimination. Pour cela, nous devons dès maintenant nous organiser dans un grand mouvement altermondialiste international, seul capable de fédérer ces énergies nouvelles.

Les ressources de notre planète ne sont pas inépuisables : Il n’y a plus de nouvel espace ni à conquérir ni à ravager ou à ruiner. Ne restent que trois ultimes champs d’expansion : la brevetabilité du vivant, la reproduction végétale, animale et humaine (ogm, nanotechnologies), la dépollution de la planète et in fine, la tentative de contrôle du dérèglement climatique. La seule réponse actuelle à l'augmentation de la pauvreté et des inégalités en France et dans le Monde consiste à travailler plus pour pouvoir gagner plus.

Nous devons d'urgence repenser les rapports et les échanges entre les peuples, sur nos territoires et dans le monde, pour construire une autre croissance non plus basée exclusivement sur la marchandisation du monde mais respectueuse de l'humain et de l'environnement dans lequel et duquel nous vivons.

Le Nord vit sur l'exploitation du Sud : Les peuples du Sud ont besoin urgent d' un relais politique au Nord. Ici, nous devons réapprendre avec eux la solidarité et aller progressivement vers un mode de vie plus frugal. Conjuguant nos savoirs faire, nous irons ensemble vers une autre croissance, qui passera forcément par un autre modèle de développement sociétal que le capitalisme hégémonique.

Dans nos pays dits « développés », une véritable société sécuritaire s' organise : Pour s' assurer du contrôle des peuples, le PPA 1 *PPA : Parti de la Presse et de l'argent

Nous voulons une démocratie directe pour reprendre le contrôle de nos vies : Nous exigeons une forme d'organisation autogestionnaire qui permette le contrôle permanent des élu-e-s, le mandat unique et la prise en compte de l'avis de la minorité. Rebelles et créatifs, nous voulons reconstruire un « nouveau vivre ensemble ».

Nous appelons à l'action non violente mais néanmoins déterminée et responsable, seule réponse efficace à la répression tous azimut.

C'est pourquoi, citoyen-ne-s de tous horizons et de toute condition sociale, altermondialistes, résistant-e-s, écologistes, autogestionnaires, féministes, libertaires, objecteurs de croissance, rebelles et créatifs, nous appelons à la création d'un mouvement politique altermondialiste international afin de mutualiser nos forces pour construire ensemble un autre monde.

Fait à Cahors le.........



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Bonjour à toutes et à tous !

Pour répondre à la question de Christian Denis sur l'appel, nous
éléctrons libres informels du libournais, par les signatures de Nathalie
Lacorne et Rafaël Huerta, approuvons et soutenons le texte de Frédérique
Font pour "l'appel de Cahors" ou appelé autrement si défaut de
consensus!

Fraternité Humaniste et Militante, Nathalie et Rafaël



samedi 18 août 2007

Deux vrais pas de côté

Contribution de J.P. Lambert au rassemblement de Cahors.


Deux VRAIS « pas de côté »

1. Un pas « économique »

Etes-vous décidé à grossir le nombre des mécontents et vous faire ratisser par des partis et mouvements destinés à gérer un système économique et politique dont la preuve n’est plus à faire qu’il produit un écart toujours plus grand entre les riches et les pauvres ?

Si oui, qualifiez-vous d’anti-capitaliste, anti-libéral ou altermondialiste et gardez-vous bien de proposer un tout autre système de gestion des ressources et de partage des richesses à proposer.

Si oui, alors reprenez le slogan « objectif décroissance » en vous aveuglant sur le fait que LA CROISSANCE, dont il s’agit effectivement de disjoncter, est essentiellement due à l’obligation de faire des PROFITS MONETAIRES CROISSANTS, en exploitant au maximum les ressources humaines et naturelles disponibles et en conquérant toujours de nouveaux marchés.

Assez de démagogie !

Aujourd’hui, toute « grève de la conso » ou réduction des dépenses doit être considéré comme un acte écologiquement responsable. Il n’en revient pas moins à se tirer une balle dans le pied, puisque l’économie repose sur des PROFITS MONETAIRES CROISSANTS.

En se portant au pouvoir, dans les conditions actuelles, n’importe quel parti pour lequel vous voterez ou apporterez avec regrets votre voix endossera cette responsabilité. Il fera donc les yeux doux à toutes les entreprises, locales ou d’origine étrangère, dont les profits monétaires sont susceptibles de gonfler, par le biais de l’impôt et des taxes, les capacités du service public. Les restructurations ? Quel malheur ! (larmes pur croco) Mais… si les profits réalisés sur les suppressions d’emplois font monter le niveau d’assistance publique… ? (bouche en cœur).

Toute dénonciation du capitalisme, de la mondialisation… et de la croissance, qui va chercher la solution dans une meilleurs gestion d’une économie reposant sur les profits monétaires, est un soutien objectif de cette même économie.

Exemple : faire des profits avec des produits et services « décroissants ». Dans le cadre actuel, la planète et les peuples continueront d’être laminés sous les produits et services de l’économie la plus concurrentielle. La nécessité de faire des profits croissants sur des produits « décroissants » toujours plus nombreux aboutira à la même ruine. Aucune relocalisation en perspective, sauf si l’énergie pour les transports vient soudainement à manquer.

Anticipons plutôt sur cette catastrophe annoncée en sortant le plus tôt possible du mode de gestion actuel.

Comment ?

En COMPTABILISANT les produits et services disponibles, dans des « cercles » de différentes grandeurs.

On peut le faire soit sous une forme monétaire différente, par le biais d’une monnaie non accumulable (solution facile à comprendre parce que nous avons cinq mille ans de monnaie dans la tête), soit, plus proche encore de la gestion économe des ressources dont nous avons besoin, sous la forme de codes-barre (mettant ainsi fin à l’évaluation en « prix »). Le « chiffrage » des ressources matérielles fait intervenir un coefficient de renouvelabilité.

En DISTRIBUANT à chacun une quote-part du total.

Dans le cas d’une monnaie non thésaurisable, on a compris que tout ce qui sera produit pourra être acheté, puisque les moyens d’achat seront gagés sur ce qui a été produit !

Inutile de produire plus que nécessaire. La renouvelabilité des produits et services est entre les mains des producteurs potentiels. Ils peuvent y faire objection en fonction de critères écolos ou même organisationnels (l’entreprise ne permet pas suffisamment d’initiatives, est braquée sur la production et non ce qu’on y apprend…). Tout ce que nous avons toujours espéré en matière de démocratie est réalisé.

Dans le cas d’un chiffrage entièrement « matière », les avantages politiques et écologiques semblent supérieurs.

TOUT CE QUI SERA DISPONIBLE avant transformation sera connu des entrepreneurs potentiels et la décision d’entreprendre réglée sur cette réalité et non, comme c’est le cas aujourd’hui, sur la spéculation des cours. L’empreinte écologique de la collectivité devient mesurable. Après transformation, rien ne vous interdit de vous montrer encore plus exigeant en matière d’empreinte personnelle. Vous ne ruinerez personne en ne remplissant pas votre panier.

2. Un « pas » politique

L’inversion économique (faire dépendre les échanges directement des richesses disponibles et non plus des profits MONETAIRES qu’on « doit » absolument en tirer) vous intéresse ?

ELLE INTERESSE AUSSI TOUS LES PEUPLES DE LA PLANETE !

Alors voyons plus loin que le guidon « écolo ». Il n’a jamais « fait » plus de 15% de voix et les élus sous cette étiquette ont été obligés de « faire avec » les gestionnaires du profit MONETAIRE, là où ils auraient voulu du profit humain et environnemental.

A l’inversion économique proposée,

IL FAUT ASSOCIER TOUS LES PEUPLES,

et ceci des actuelles « bases » aux actuels « sommets ».

Faut-il attendre de savoir nager pour aller à la piscine ?

Faut-il attendre la « conscientisation des masses » pour faire quelque chose ?

Les excellentes raisons techniques exposées ci-dessus pour faire la relocalisation et la décroissance peuvent, en tout cas au début, « leur passer par dessus la tête ».

N’IMPORTE QUI PAR CONTRE PEUT COMPRENDRE L’INTERET QU’IL AURAIT DE DISPOSER du berceau au tombeau de MOYENS GARANTIS D’ACQUERIR DES BIEN ET SERVICES NECESSAIRES A SES BESOINS DE BASE et qu’il pourra désormais diriger pour qu’ils n’offensent pas son identité, ses usages, historiquement construits.

La différence entre ce « revenu » COMPLET garanti sur la réalité des ressources disponibles et le « revenu d’existence » faussement garanti sur les profits et qui reste à compléter, dans un climat de concurrence entre travailleurs et de soumission aux patrons, est éclatante !

C’est sur cet objectif qu’il faut nous concentrer.

C’est un objectif à destinée POPULAIRE et non plus démagogique.

Les conditions actuelles exigent de l’audace.

« Munich », vous vous souvenez ? On crut s’arranger d’Hitler, et il fallut lui faire la guerre en position défavorable. Toute compromission avec le système actuel prépare des catastrophes plus grandes encore.

Alors au travail :

Etude sérieuse de l’hypothèse économique envisagée en tenant compte des possibilités actuelles offertes par l’nformatisation et l’élévation générale du niveau de connaissances et de sensibilité (non-violence, etc.), de l’urgence et des nouvelles conditions que nous voulons voir prises en compte par tout projet social, économique ou politique.

(on remarquera très vite qu’elle se démarque du « distributisme historique », à juste titre rejeté, quoiqu’il ait lui aussi envisagé l’inversion de l’origine des moyens de paiement, comme MARX cent ans plus tôt)

Mise en ondes politiques

JP Lambert

mercredi 1 août 2007

Résistance Altermondialiste, perspective d'avenir



Résistance Altermondialiste, perspective d'avenir :

2 % de l'humanité détient 50 % du patrimoine mondial!

L'empreinte écologique moyenne par personne est de 2, 9 hectares par personne alors que la surface écologique productive disponible sur nôtre planète n'est que de 2, 2 hectares par personne environ !: pour continuer à vivre comme nous vivons une planète et demie serait nécessaire pour subvenir aux besoins de l'humanité! (en maintenant par ailleurs les 4/5 de la population mondiale dans un état de sous développement et de précarité!

Si nous vivions comme les Américains (modèle de société dominant), il faudrait une planète cinq fois plus grande!

Aujourd'hui notre planète devient une immense friche industrielle ! Démonstration par l'absurde de notre frénésie à vouloir dominer la nature au détriment de nos intérêts et ceux des générations futures! Ce comportement relève d'une grave inconséquence aux répercussions incalculables!

A ceux qui nous parlent de vote utile nous rétorquerons que notre candidature va au delà d'un simple programme et de ses propositions: il porte aussi et surtout l'espoir d'un changement qui dépasse les élections!

Militer et agir pour notre programme c'est dire:

OUI aux droits des êtres humains!

OUI à la solidarité entre les 6, 5 milliards d'habitants de nôtre planète!

OUI aux droits de la nature!

OUI à la justice sociale et économique!

OUI à la raison!

OUI à une Europe plus sociale et non marchande!

OUI à l'existence d'une ONU renouvelée!

OUI à une reconsidération des rapports Nord-Sud!

OUI à la tolérance!

OUI à la différence qui nous enrichit!

OUI à une taxe Tobin d'aide au citoyens!

OUI à l'interdiction des paradis fiscaux!

NON aux êtres économiques!

NON à la pauvreté!

NON à l'individualisme!

NON à la pensée unique!

NON au productivisme!

NON aux privatisations permanentes!

NON au mépris!

NON à l'arrogance!

NON au broyage économique de l'humain et de la planète!

NON à la mort, chaque jour, de 30000 enfants pauvres!

NON au militarisme!

NON aux intégrismes!

Militer et agir pour nos idées est donc un acte de résistance à la mondialisation et à l'ultralibéralisme qui s'inscrit dans la continuité des luttes contre le 'poker du mal' (Banque mondiale, FMI, OCDE, OMC) qui maintient 98 % de l'humanité dans la misère pour le seul profit d'une minorité de prédateurs socio-écologiques avides de domination et au détriment, comme toujours d'inconscientes victimes de cette société consumériste! L'Empire du mal et ses séides obscurantistes nous ont déclaré la guerre, il n'est plus que temps de réagir!

UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE ! CONSTRUISONS LE !

UN AUTRE MONDE EST EN MARCHE ! PORTONS LE !

Pour le manifeste et l'appel de Cahors, les électrons libres du Libournais (33).

vendredi 27 juillet 2007

Une réponse politique créative

Je pense qu'il faudrait, pour avancer :

1°) sortir de la crispation du "contre" ( contre Sarkozy, contre le capitalisme, contre le libéralisme, contre le profit, refus des experts, refus du nucléaire, refus des ogm, devoir de résistance, etc ) et passer enfin à des propositions d'alternatives concrètes pour construire une autre société


2°) sortir de la polarisation de la pensée sur des concepts du passé ( le capitalisme, la gauche, l'autogestion, les nationalisations, etc ) et s'attaquer politiquement aux problèmes concrets du monde actuel : la raréfaction des ressources en matière et énergie, la destruction de la nature et de la biodiversité, la crise alimentaire qui vient, le totalitarisme mondialisé, etc

3°) et pour cela, apporter une réponse politique créative aux vraies questions qui se posent :

- comment penser la décroissance, économiquement, politiquement, socialement, internationalement?

- comment limiter et réguler l'accumulation du pouvoir financier, économique, politique, etc, entre les mains de quelques personnes ? et plus particulièrement :

- comment limiter le pouvoir des multinationales ?

- comment penser et organiser politiquement des autonomies locales, qu'elles soient énergétiques, éducatives, alimentaires, politiques, etc ?

- comment limiter l'accaparement du pouvoir par les "élus" et les appareils politiques, à tous les niveaux ( Etat, Régions, municipalités, syndicats, etc ), et donc comment donner une réalité institutionnelle , et une légitimité, aux contre-pouvoirs émanant des citoyens, ou groupes de citoyens ( associatifs en particulier ) ?

- comment adapter les institutions politiques existantes à cette nécessaire régulation des pouvoirs centralisés et/ou monopolistiques ?

4°) comment décliner tout cela concrètement, politiquement, secteur par secteur : urbanisme, transports, éducation, agriculture, etc. C'est à dire comment penser l'autonomie locale et la régulation du pouvoir décisionnel en matière d'urbanisme, de transports, d'éducation, etc. Tout ceci en liaison avec les acteurs - en particulier associatifs - concernés...

Vaste chantier donc, encore assez peu abordé me semble t'il...

Jean-Louis